Le texte que nous voudrions présenter ici est de Vadim Okhotnikov (1905-1964). Un ingénieur – et de fait, cette science-fiction est souvent due à des ingénieurs – connu pour avoir sonorisé les premiers films parlants russes. Il s’agit d’un petit récit, La Foudre effrayée (Напуганная молния), texte apparaissant dans un recueil paru en 1947 (nous n’avons pas retrouvé de source antérieure, peut-être cependant existe-t-il une parution dans une revue).
Une traduction française, ou plutôt une adaptation, est parue trois ans plus tard dans le n°37 de la revue 34 (c’est son nom, du fait de son nombre de pages initial: elle deviendra plus tard Caméra 34).
Cette adaptation est anonyme, et est elle-même accompagnée de dessins tout aussi anonymes. Le nom de l’auteur, quant à lui, est orthographié Okhotinkov. Enfin, tous les noms propres du texte sont francisés – de façon intelligente, certes: ainsi Semenov devient Simonet, et Voronov, Corbier!
Mais peu importe, car ce qui compte est l’idée elle-même. Ou l’on verra que l’argument conjectural est vraiment très faible, il est même presque délicat de parler de science-fiction, la « fiction » se limitant à son strict minimum. On comprend mieux, après l’avoir lu, le choc que représentera auprès des lecteurs russes la parution de La Nébuleuse d’Andromède d’Ivan Efremov.
Merci en tout aux éminents bibliophiles membres du forum de la Base de Données Francophone de l’Imaginaire (BDFI pour les intimes), qui nous ont fait connaître cette traduction.
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