Archives pour la catégorie Non classé

Viktoriya et Patrice Lajoye

Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 2, Après 1900

ISBN: 9791094441541 – 234 p. – 19€

Alors que les littératures russe et ukrainienne sont entrées dans la modernité, la situation des autrices s’est-elle améliorée ? Si peu… Plus nombreuses qu’au siècle précédent, elles sont pourtant tout autant ignorées.
Elles font donc l’objet de ce deuxième volume d’Oubliées !, qui couvre la période allant de 1900 au début du règne de Staline. Une période critique, agitée de nombreux mouvements sociaux dans lesquels les femmes ont eu leur mot à dire.

Textes de Tatiana Chtchepkina-Koupernik, Sémène Zemlak, Alexandra Bostrom, Zinaïda Hippius, Anna Doganovitch, Lidia Vesselitskaya, Nady Baschmakoff, Valentina Dmitrieva, Evdokia Nagrodskaya, Nadejda Teffi.

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Viktoriya et Patrice Lajoye

Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

ISBN: 9791094441534 – 246 p. – 19€.

Ouvrez n’importe quel livre d’histoire de la littérature russe ou ukrainienne et cherchez-y les femmes. Peut-être en trouverez-vous une ou deux, le plus souvent des poétesses. Les autrices sont littéralement oubliées. Or elles furent un certain nombre à avoir brillé en leur temps, avant d’être dissimulées par les replis du temps.
Ce premier volume d’Oubliées ! vous propose onze textes d’autrices russes et ukrainiennes, de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XIXe. Onze œuvres formant un panorama de la prose féminine d’alors.

Textes de Catherine II de Russie, Zinaïda Volkonskaya, Elena Hahn, Marko Vovtchok, Sofia Engelhardt, Nadejda Severine-Merder, Alexandra Chabelskaya, Maria Krestovskaya, Vera Krijanovskaya, Nadejda Loukhmanova et Lessia Oukraïnka.

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Bernard Sergent

Le Premier héros. Jean de l’Ours, Gargantua et le dénicheur d’oiseaux

ISBN: 979-10-94441-52-7

470 p.,  format 21 x 29,7 cm, 50€

Gargantua est un fameux géant popularisé – mais non créé – par Rabelais, et existant aussi dans le légendaire francophone.
Jean de l’Ours est le nom français du héros d’un conte-type que l’on retrouve principalement dans toute l’Eurasie.
Le Dénicheur d’oiseaux est le héros d’un type de récits largement attesté dans les Amériques mais que l’on retrouve parfois sur le vieux continent.
Il n’y a a priori rien de commun entre ces trois personnages.
Et pourtant! Après avoir rassemblé toutes les légendes, tous les mythes, dans autant de versions que possible, les concernant, Bernard Sergent parvient à démontrer, au terme d’une longue et passionnante enquête de mythologie, que tous dérivent d’un prototype commun remontant au Paléolithique.

Membre du comité scientifique de la revue Nouvelle Mythologie Comparée, Bernard Sergent est agrégé d’histoire et docteur en histoire ancienne et archéologie. Il a publié dans le domaine de la mythologie d’importants ouvrages tels que le Dictionnaire critique de mythologie (2017, avec Jean-Loïc Le Quellec), Le Dieu fou. Essai sur les origines de Śiva et de Dionysos (2016), Athéna et la Grande Déesse indienne (2008), ou encore les deux volumes de Celtes et Grecs (1999 et 2004).

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Ivan Tourgueniev (1818-1883)

Né à Orel en 1818, Ivan Tourgueniev est le fils d’un père issue d’une famille noble tatare, et d’une mère issue de la noblesse lituanienne. Il s’installe à Moscou en 1827 et commence à suivre des cours à l’université. Il gagne ensuite Saint-Pétersbourg en 1834, où il fait la connaissance de Nicolas Gogol. Souvent victime de la censure impériale, Tourgueniev passe de nombreuses années en France, où il se lie d’amitié avec nombre de prestigieux auteurs. Revenu en Russie, il est toujours en conflit avec les autorités impériales. Un temps emprisonné, il fait passer ses manuscrits en France pour les faire publier. C’est lui qui, en 1855, encouragea le jeune Léon Tolstoï à se lancer en littérature. Il achète en 1874 une villa à Bougival, commune où il décède en 1883.

Ses livres:

Apparitions, dans La Grande anthologie du fantastique russe et ukrainien

Alexeï Tolstoï (1817-1875)

Alexeï Tolstoï est le neveu d’Antoni Pogorelski. Né à Saint-Pétersbourg en 1817, il est présenté à Pouchkine en 1826, et dès 1831, il fait la connaissance de Goethe lors d’un voyage en Allemagne. Il est un temps proche de Vladimir Odoievski. En 1852, il prend la défense de Tourgueniev, alors emprisonné. Il meurt en 1875, laissant derrière lui une œuvre variée : des poésies, des textes satiriques, des pièces de théâtre, un roman et de nouvelles fantastiques.

Ses livres:

La Famille du vourdalak, dans La Grande anthologie du fantastique russe et ukrainien

Nikolaï Telechov (1884-1957)

Nikolaï Telechov est né à Moscou au sein d’une famille de riches marchands. Il publie ses premiers poèmes en 1884 avant de passer à la prose. Il se rapproche des libéraux à la fin des années 1890. Il commence alors à côtoyer, entre autres, Maxime Gorki, Ivan Bounine et Alexandre Kouprine. En 1905, il organise un lycée destiné aux enfants des paysans, cheminots et ouvriers de la région de Moscou, de même qu’au début de la Première Guerre mondiale, lui et sa femme mettent en place des hôpitaux. Il reste en URSS, après la révolution d’Octobre, et devient membre du Commissariat du Peuple à l’Éducation. Il meurt en 1957.

Ses livres:

La Roche vive, dans La Grande anthologie du fantastique russe et ukrainien

Nadejda Teffi (1872-1952)

Teffi, ou Nadejda Teffi, est le pseudonyme de Nadejda Lokhvitskaya, née à Saint-Pétersbourg en 1872. Mariée en 1892, mère de deux enfants, elle se sépare de son mari et s’installe à Saint-Pétersbourg pour mener une carrière littéraire : elle se fait alors connaître comme poétesse et autrice de nouvelles humoristiques. Elle rejoint l’équipe du journal satirique Satyricon. Elle émigre en France, après la révolution d’Octobre, mais son activité littéraire ne cesse pas : elle publie toujours de nombreux récits dans la presse de l’immigration. Elle décède en 1952 à Paris.

Ses livres:

Vourdalak et autres nouvelles fantastiques

Baba Yaga, dans La Grande anthologie du fantastique russe et ukrainien

Vourdala, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 2, Après 1900

Mikhaïlo Tchaïkovski (1804-1886)

Mikhaïlo Tchaïkovski est né en 1804 dans un village de la région de Jitomir (Ukraine), dans une famille noble d’origine polonaise. C’est en tant que Cosaque qu’il participe à l’insurrection polonaise de 1830-1831, puis qu’il s’exile en France suite à l’écrasement de celle-ci. Tchaïkovski, devenu romancier, militait pour une union de la Pologne et de l’Ukraine face à la Russie. Il rejoint plus tard l’Empire ottoman, y devient Mehmet Sadik Pacha, et organise une troupe de cosaques chargée de lutter contre les Russes dans les Balkans. En 1872, il bénéficie d’une grâce impériale qui lui permet de rentrer à Kiev. Il finit par se suicider, en 1886, dans son domaine de Borki, dans la province de Tchernihiv.

Ses livres:

Le Tertre tumulaire, dans La Grande anthologie du fantastique russe et ukrainien

Oreste Somov (1793-1833)

Né dans la région de Kharkiv (Ukraine) en 1793, Oreste Somov s’installe vers 1817 à Saint-Pétersbourg, où tout en étant employé de bureau, il poursuit une carrière littéraire déjà entamée à Kharkov. Il est le premier a employer en littérature des thèmes issus du folklore ukrainien, genre dans lequel Gogol brillera peu de temps après. Il meurt en 1833 à Saint-Pétersbourg.

Ses livres:

Kikimora, dans La Grande anthologie du fantastique russe et ukrainien