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Alexandre Pogosski (1816-1874)

Alexandre Pogosski est né à Polotsk (actuellement en Biélorussie), mais très tôt sa famille déménage à Saint-Pétersbourg. À l’âge de 19 ans, il s’enrôle dans l’armée comme simple soldat, et c’est auprès de publications militaires qu’il entame sa carrière d’écrivain dans les années 1840. Il est l’un des fondateurs du Comité d’alphabétisation de Saint-Pétersbourg

Ses livres:

Le Souterrain, dans Almanach de Lingva n°1

Grigori Matchtet (1852-1901)

Grigori Matchtet est un écrivain ukrainien qui a publié ses œuvres essentiellement en russe. Né à Loutsk dans l’ouest de l’Ukraine, il est élevé par une préceptrice allemande, avant d’intégré un gymnase dont il est expulsé en 1865. Il entre dans un second établissement, dont il est aussi expulsé juste avant l’obtention de son diplôme, pour avoir organisé une lecture de livres interdits. Il devient plus tard enseignant dans des écoles, mais il quitte ce métier car il rêve, avec plusieurs camarades, de créer des communes. Il part avec eux pour l’ouest des États-Unis. Mais c’est un échec et il rentre en Russie en 1874 et est arrêté en 1876 à Saint-Pétersbourg pour sa participation à un mouvement révolutionnaire. Il est d’abord envoyé dans la province d’Arkhangelsk, puis déporté en Yakoutie. Sa femme meurt durant cet exil, mais il finit par être libéré 1886, tout en étant placé sous surveillance. Rentré en Ukraine dans les années 1890, il se lit avec Mykhaïlo Kotsiounbynski et Lessia Oukraïnka. Il obtient enfin, en 1900, l’autorisation de venir à Saint-Pétersbourg, mais il décède subitement, en 1901, d’une crise cardiaque. Il laisse derrière lui une œuvre abondante.

Ses livres:

Au Nom de la Loi!, dans Almanach de Lingva n°1

Konstantin Massalski

L’Icare russe

Textes traduits par Sophie Conrad et Patrice  Lajoye

ISBN: 979-10-94441-55-8

68 p., format A5, 11€

Le premier aéronaute a-t-il été russe ? Pas vraiment, si l’on en croit les quelques témoignages historiques sur ce sujet, qui ne parlent que d’échecs. C’est cependant l’une de ces tentatives que nous raconte Konstantin Massalki. Ce fut durant le règne de Pierre le Grand, lorsqu’un simple artisan déclara vouloir voler dans le ciel, comme une cigogne.

Konstantin Massalski (1802-1861), était un écrivain fameux, auteur de romans historiques toujours appréciés de nos jours. Son récit, L’Icare russe est ici accompagné d’une préface sur les premiers aéronautes russes, et de la traduction d’un conte populaire, L’Aigle en bois.

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Konstantin Massalski (1802-1861)

Masalsky_K._P.Konstantin Massalski, tout en ayant suivi une carrière de fonctionnaire ministériel, était un poète et un écrivain fameux, qui s’est spécialisé, à partir des années 1830, dans le genre du roman historique. Ses romans romans sont toujours édités avec succès en Russie de nos jours.

Ses livres:

L’Icare russe.

Marko Vovtchok (1833-1907)

Marko Vovtchok, de son vrai nom Maria Vilinska, est restée célèbre en France pour un roman: Maroussia. Mais encore faut-il savoir qu’elle en est en grande partie l’auteur, l’œuvre étant parue sous le nom de P.-J. Stahl (alias Pierre-Jules Hetzel), qui prit sous son nom une nouvelle de Vovtchok, l’augmenta et la publia en français.
Elle a publié de très nombreuses nouvelles, en russe comme en ukrainien, pour enfants comme pour adultes, ainsi que des romans, et elle a traduit en russe certaines romans de Jules Verne.

Ses livres:

La Petite sœur Melassia, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Zinaïda Volkonskaya (1792-1862)

Zinaïda Volkonskaya est surtout connue pour les salons qu’elle a animés, notamment à Moscou. Elle s’est intéressée à une multitude d’arts et de sciences: chanteuse, poétesse, écrivaine, elle a aussi étudié l’histoire et l’archéologie, ce qui a eu un impact significatif sur son œuvre. Elle a d’abord beaucoup écrit en français, puis en italien, avant de le faire, tardivement, en russe. Proche de certains décembristes, expatriée à Rome en 1829, elle se convertit au catholicisme. Elle est enterrée à Rome.

Ses livres:

L’Enfant de Kachmyr, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Lidia Vesselitskaya (1857-1936)

Lidia Vesselitskaya fut plus connue en son temps sous le pseudonyme de V. Mikoulitch. Née dans la province de Riazan, elle commence à être publiée en 1877, et atteint le succès avec sa trilogie consacrée à Mimotchka, qui fut partiellement traduite en français. Elle se fait plus rare au fil des ans, et après la révolution d’Octobre, elle devient traductrices d’œuvres françaises, et publie des essais sur les grands auteurs russes.

Ses livres:

L’Épouvantail, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 2, Après 1900

Nadejda Severine-Merder (1839-1906)

Nadejda Merder est née à Saratov au sein d’une famille noble. Mariée à 18 ans, elle divorce huit ans plus tard pour élever seule son fils, sans moyen de subsistance. Sa carrière littéraire débute relativement tard, en 1877, et elle signe la plupart de ses œuvre sous le pseudonyme de Nikolaï Severine.
Une grande part de son œuvre est à caractère sociologique: elle s’intéresse à la famille, et notamment au problème du divorce.
Oubliées durant toute la période soviétique, ses œuvres ont été à nouveau éditées en Russie à partir de 1993.

Ses livres:

L’Amour du peintre, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Lessia Oukraïnka (1871-1913)

Il est peu de dire que Lessia Oukraïnka est une figure majeure de la littérature ukrainienne. De son vrai nom Larissa Kossatch, née en 1871 à Novograd-Volynskyi, dans la province de Volyn, est la nièce par sa mère de Mykhaïlo Drahomanov. Durant toute sa jeunesse, ses parents réunissent dans leur demeure écrivains, artistes et musiciens. Puni par les autorités pour son ukrainophilie, son père – et donc toute la famille – doit déménager à Loutsk en 1879. Atteinte de tuberculose osseuse, Lessia Oukraïnka apprend de nombreuses langues anciennes et étrangères, et voyage dans toute l’Europe, officiellement pour se faire soigner. Elle co-fonde, en 1896-1898, le Parti social-démocrate ukrainien. Très active sur le plan littéraire, elle publie de nombreux poèmes, et surtout son chef-d’œuvre, en 1911, le drame La Chanson forestière.

Ouvertement féministe, elle est brièvement arrêtée avec sa sœur, en 1907, avant d’être rapidement libérée. Son état de santé se dégrade encore en 1913, et elle décède à Sourami, en Géorgie. Sa tombe à Kyiv est classé monument national.

Ses livres:

La Voix d’une prisonnière russe, dans Oubliées! Femmes et littérature en Russie et en Ukraine, vol. 1, Avant 1900

Une Conversation, dans Sur la Route. Nouvelles ukrainiennes (1900-1930)